Aboudi Meyong Justine est l’heureuse bénéficiare de l’initiative WIDU venant de l’Allemagne. Aboudi Justine est une femme très modeste. Elle n’a pas eu la chance d’aller plus loin à l’école. Ce qui la préoccupe le plus aujourd’hui, c’est d’offrir un avenir à ses enfants. La mère de trois enfants aimerait devenir couturière professionnelle et investir l’argent qu’elle gagne dans l’éducation de ses enfants. Pour cette raison, et malgré les difficultés quotidiennes, elle travaille nuit et jour dans l’atelier d’une amie situé dans le quartier Efoulan au coeur de la capitale camerounaise, Jaunde.
C’est lors d’un des ses séjours au Cameroun que Fred-Eric Essam, se proménant dans le quartier Efoulan de la capitale du Cameroun Yaoundé qu’il fera connaissance pour la toute première fois Nadége Aboudi. Elle confectionne alors des vêtements dans son atelier du quartier Efoulan á yaoundé, un Atelier ayant plutôt l’aire d’un kiosque en tôle. Essam lui racontera alors qu’il supporte des projets de femmes essentiellement dans la couture. Ce n’est que 3 mois plutard que Nadége lui dira alors: “Je ne veux pas d’aide, je cherche un prêt ou un investissement qui me permettrait de me lancer dans mon petit business et aussi me permettre de donner de l’espoir à d’autres filles qui peuvent travailler et qui n’ont pas de moyens.”
C’est exactement là qu’intervient le projet WIDU. La plateforme disponible depuis fin 2019 sur https://widu.africa comme solution concrète de promotion et financement ciblés des micro et petites entreprises en Afrique a été lancée sur Initiative du ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (Bundesministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (BMZ) et l’agence allemande de la coopération, la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH (GIZ). Elle a pour but d’encourage spécifiquement la création d’emplois durables par “la promotion des activités dans le secteur informel en Afrique en tirant parti des transferts de fonds de la diaspora”. Une aubène pour Nadège car Fred-Eric Essam est son sponsor issu de la diaspora. Car avec WIDU une partie de son investissement sera financée par une subvention publique de la BMZ (gouvernement fédéral). Concrètement, la subvention sera mise à la disposition de Nadège dans un rapport 50% de de la BMZ soeint 2.200 Euro et 50% comme contribution conjoincte de Eric Essam issu de la diaspora et de Nadège au niveau local. Le coût total du projet sera donc de 4.400 Euro.
Comme entrepreneur informel, dit alors Nadège: “j’ai besoin de capital pour agrandir mon activité et m’offrir mon prope atelier de Couture à Yaoundé.” Elle ajoute alors, “Avec cet argent je pourrai m’acheter plusieurs machines à coudre pour la confection des vêtements d’enfants et de femmes à base de “Pagnes”, les tissus africains colorés. J’aimerai aussi investir mes gains dans une machine à coudre plus professionnelle encore. Aussi un fer à repasser, une table avec des chaises et autres matériels ainsi que confectionner mon propre contenair (Kisoque) pour y travailler dedans. Je compte aussi m’agrandir au cours de l’année et offrir du travail à d’autres filles du quartier. Je compte engager 4 autres filles qui m’aideront á gagner plus d’argent et donner à ces filles du travail dans le domaine de la couture.“
“Peut-Être en s’y mettant plus, elle finira un jour par atteindre son objectif principal.” Pensait alors Eric Essam, “Devenir une couturière professionnelle, voire meme une vraie créatrice de mode.” Pour démarrer, Nadège s’est fait construire un nouveau Kiosque comme Atelier de travail et ensuite de l’aménager. Heureusement pour elle tout est prêt 10 jours avant le 8 mars, une belle occasion de servir ses clientes et de gagner la somme de 122.000 f cfa avant la journée internationale de la femme.